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Le projet de loi portant refondation de l’École est adopté à l’Assemblée Nationale

Engagement de campagne de François Hollande, le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École vient d’être adopté en première lecture à l’Assemblée nationale par 320 voix contre 227.
Après plus de quarante heures de débats, ce projet porté par Vincent Peillon et George Pau-Langevin, va pouvoir traduire par l’action, plusieurs promesses de François Hollande qui visent à rendre l’École plus juste pour la réussite de tous les élèves.

Les grandes orientations de ce projet s’articulent autour d’objectifs simples :

Réinvestir dans les moyens humains avec notamment la création de 60 000 postes dans l’Éducation nationale en 5 ans et la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation.

Donner la priorité à l’école primaire en ré-équilibrant les rythmes sur la semaine, les moyens au primaire et à la maternelle.

Renforcer les politiques de réussite éducative en luttant contre le décrochage scolaire par le dispositif « Plus de maîtres que de classes » qui permettra la création de 7000 nouveaux postes d’encadrement pédagogique dans les zones difficiles.

Favoriser la réussite de tous dans le second degré en valorisant l’enseignement professionnel et aussi en renforçant le service public de l’orientation.

Faire entre l’école dans l’ère numérique par le développement des ressources pédagogiques et la formation des personnels.

Faire évoluer le contenu des enseignements, les modes d’évaluation et renforcer un socle commun de connaissances pour tous.

Améliorer le climat scolaire pour les élèves, les professeurs et les parents.

>> Infographie : les 25 mesures pour refonder l’École
>> Réaction d’Émeric Brehier et Yannick Trigance

Compte-rendu de la réunion des secrétaires de section et des trésoriers du 2 février 2013

Rion des Landes le Samedi 02 février 2013

Contexte général :

Réunion d’une excellente tenue grâce à la présence des parlementaires : Jean-Louis Carrère, Henri Emmanuelli, Dany Michel, Florence Delaunay et celle du vice-président de la région Aquitaine Stéphane Delpeyrat. Pour la section de Morcenx, y participèrent : Fernande BONILLO (trésorière), Roland BOURGUEDIEU (Trésorier adjoint) et Alain GUERET (Secrétaire adjoint).

Présence nombreuse des secrétaires et trésoriers du département et très bonne qualité des questions posées, ayant permis un débat riche et enrichissant.

La logistique, assurée par les camarades de Rion, fut sans reproche, du café d’accueil au repas en passant par les infrastructures mises à disposition pour la réunion elle-même.

Sujets traités :

La formation au sein de la Fédération : Un collectif de 5 camarades est en train de plancher pour proposer 3 modules de formations s’adressant :

-aux nouveaux adhérents.

-aux secrétaires et aux trésoriers (surtout les nouveaux).

-aux élus et futurs candidats.

Un questionnaire sera envoyé aux sections pour connaître les besoins et les attentes. Ces formations étaient souhaitées depuis longtemps, notamment celles s’adressant aux nouveaux adhérents qui ont besoin de connaître l’histoire de notre parti et son fonctionnement.

L’aide aux sections en matière de riposte et d’argumentation : un camarade travaille sur le sujet afin de fournir aux secrétaires les arguments de riposte nécessaires ainsi que les outils pour animer les réunions de section.

Il adressera prochainement un questionnaire pour connaître les attentes.

Il s’engage à adresser aux secrétaires tous les 15 jours une lettre sur les grands sujets d’actualité et l’analyse qu’en fait le  PS.

Il s’engage à fournir, en amont, des éléments pour alimenter le débat sur tous les projets de loi en gestation.

A ce sujet, un espace militant est consultable sur le site de la Fédération dont les identifiant, communs à tous, vous seront fournis lors de la prochaine réunion de section ou en vous rapprochant de notre secrétaire de section Paul Carrère.

Les finances : Tous les comptes de la Fédération sont au vert y compris ceux relatifs au Travailleur Landais qui pour la première fois depuis longtemps est excédentaire. Cependant, cet excédent est uniquement du à l’accroissement sensible des annonces légales, le nombre d’abonnés étant insuffisant. Un effort reste à faire pour populariser notre journal aussi bien au niveau des militants qu’au niveau des sympathisants. Nous avons là un outil remarquable qui nous permet, tout au long de l’année, de diffuser nos idées et d’offrir à nos parlementaires une tribune permanente.

Concernant la rénovation du local de la section de Dax dont la vétusté allait, à court terme, en interdire l’usage, une souscription a été lancée qui concerne à la fois tous les militants et toutes les sections des Landes. Pour sa part, la section de Morcenx a déjà apporté sa contribution.

La stratégie avec nos partenaires de la gauche : Renaud Lagrave a insisté sur le fait que la stratégie restait « l’Union, rien que l’Union ». En effet, même si cela sera parfois difficile, on a besoin d’être unis pour battre la droite dans beaucoup d’endroits. A fortiori, si certains parmi nous étaient tentés de se passer des autres forces de gauche au motif qu’ils sont en position hégémonique, le premier fédéral a affirmé avec force qu’un rappel à l’ordre serait fait afin que partout la stratégie unitaire soit la règle.

Le contexte politique :

-l’attente est forte, cependant il y a eu plusieurs avancées positives en quelques mois dont la plupart des gens ne voient que les aspects négatifs. A nous de savoir les valoriser.

-il faut défendre les réformes réalisées et celles en cours.

-nous devons faire remonter les questions et les interrogations.

-en 2013, année sans élections, on doit multiplier les réunions afin de montrer que le PS existe et qu’il est force de propositions. A ce sujet, la décision a été prise à la dernière réunion de section, sur proposition du bureau, de faire deux à trois réunions publiques au cours de l’année sur des sujets d’actualité. La prochaine réunion devrait se tenir en mars et concerner les rythmes scolaires.

En réponses aux nombreuses questions des participants, les parlementaires sont intervenus :

Dany Michel : La réforme scolaire çà n’est pas seulement les rythmes scolaires. C’est aussi la réussite pour tous, un système d’éducation républicain, la création de 60 000 postes….

Jean-Louis Carrère : S’attarda dans un premier temps sur le climat politique au Sénat. La majorité y est fragile et souvent les communistes mettent la gauche en minorité en étant sur la même ligne que l’UMP. La majorité de gauche au Sénat n’a rien à voir avec la majorité présidentielle de l’Assemblée. Au Sénat, les communistes abusent de leur position et il n’est pas facile de rassembler.

Comme président de la commission des affaires étrangères au Sénat, il évoque la situation au Mali et nous apporte un éclairage particulièrement intéressant. Pour lui, ce qui arrive au Mali est la conséquence directe du fait qu’il n’y ait pas eu d’intervention au sol en Lybie et que de nombreux mercenaires ont pu, avec armes et bagages, passer au Niger, au Nigéria et surtout au Mali pour y poursuivre leurs menées terroristes. Il souligne la spécificité de ce genre de guerre « asymétrique » qui oppose une armée régulière à des groupes de francs tireurs extrêmement mobiles.

Il évoque le futur « livre blanc » concernant les orientations militaires pour les années à venir et sur lequel la commission du même nom est en train de plancher. Afin que la France puisse garder ses positions prépondérantes dans le monde, et notamment à l’ONU où elle est membre permanent du Conseil de sécurité, elle doit maintenir une armée digne de ce nom. Pour cela, tous les spécialistes consultés par la commission du Sénat, se rejoignent : au moins 1,5% du PIB doit être consacré à l’effort militaire. Or, Bercy évoque 1,2% voir 1%, ce qui nous disqualifierait automatiquement, avec les conséquences géopolitiques, stratégiques et économiques que cela entraînerait. Nous devons avoir la capacité de mener nos propres actions, sans avoir systématiquement recours aux Etats-Unis. Venant de quelqu’un qui ne peut être qualifié de « va t-en guerre » et de militariste à tout crin, ce diagnostique mérite d’être écouté.

Cette difficulté à pouvoir maintenir une armée nationale performante, renvoie inéluctablement à la constitution d’une défense européenne, maintes fois renvoyée aux calendes grecques.

Henri Emmanuelli : Se déclare favorable au mariage pour tous et demande que les avancées en matière de procréation (gestation pour autrui par exemple) soient prises en compte par le législateur. Il évoque aussi le prochain débat sur la fin de vie qui pour lui relève de la même évolution de la société.

Il fustige l’église qui veut donner des leçons de démocratie alors qu’elle devrait balayer devant sa porte car en matière de démocratie elle a beaucoup à faire. Il évoque aussi la grogne des enseignants à l’encontre de la réforme Peillon et les appelle à plus de raison. Il se dit agacé par certaines associations souvent opposées à tout projet à priori, même lorsque ces projets, comme à Tarnos, permettent le redressement industriel et la création d’emplois qu’elles sont les premières à appeler de leurs vœux.

Il fait le point sur la papeterie de Mimizan dont la reprise est en bonne voie, même s’il apparaît que la partie scierie, très déficitaire, est en danger.

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Désintox : non, la circulaire Taubira ne légalise pas la gestation pour autrui !

source : www.parti-socialiste.fr

Une circulaire adressée par le ministère de la justice aux tribunaux d’instance le 25 janvier dernier vise à éclaircir la situation au regard de la nationalité pour les enfants nés à l’étranger, dans le cadre de convention de gestation pour autrui. Cette circulaire a été annoncée par la Garde des Sceaux lors de son audition par la commission des Lois de l’Assemblée nationale le 16 janvier 2013.

Les faits

  • Cette circulaire concerne la délivrance des certificats de nationalité française pour les enfants nés à l’étranger, dans le cadre de convention de gestation pour autrui ;
  • Elle demande aux greffiers en chef de délivrer un certificat de nationalité française pour les cas où il existe un lien de filiation avec un français, établi par un acte d’état civil étranger probant et régulier :
    • Un enfant dont l’un des deux parents est français de naissance, par filiation (article 18 code civil) ;
    • Il s’agit de garantir à ces enfants un minimum de droit, à savoir la reconnaissance de la nationalité. Cette circulaire vise à ne pas pénaliser les enfants pour des choix faits par des adultes ;
    • Des certificats de nationalité française sont d’ores et déjà délivrés à ces enfants, la circulaire vise à éclaircir le droit et garantir qu’il soit appliqué de manière uniforme sur le territoire.

Désintox

  • Contrairement à ce que prétend la droite, cette circulaire ne rend pas légales les conventions de GPA y compris lorsqu’elles ont été établies dans des Etats où cette pratique est légale ;
  • Le Parti socialiste a, de façon constante, refusé la gestation pour autrui ;
  • Par ailleurs, Christiane Taubira a réaffirmé la prohibition de la GPA lors de son audition et rappelé qu’elle était toujours pénalement répréhensible ;
  • Elle ne permet pas la transcription dans les registres de l’Etat Civil de ces actes établis à l’étranger. La filiation, qui existe pourtant, ne sera pas reconnue par l’Etat Civil français.

Les rythmes scolaires sont-ils adaptés aux besoins des enfants ?

source : cafepedagogique.net

article : Les rythmes scolaires sont-ils adaptés aux besoins des enfants ?

« On ne peut ignorer les données des différentes recherches dès lors qu’on se propose d’aménager le temps scolaire dans la journée, la semaine et l’année ». Nous avons demandé à Hubert Montagner, ancien directeur du laboratoire de psycho-physiologie de la Faculté des Sciences de Besançon, et spécialiste reconnu des rythmes biopsychologiques des enfants, de présenter rapidement les acquis de la recherche scientifiques sur les rythmes. Libre à chacun ensuite de comparer avec l’organisation de l’année scolaire, marquée en France par un nombre d’heures important sur un nombre de jours faibles.

L’aménagement du temps scolaire que l’on qualifie communément de rythmes scolaires ne peut être conçu dans l’ignorance des rythmes biopsychologiques des enfants de tous âges, c’est-à-dire des phénomènes combinant des variables biologiques et psychologiques qui se reproduisent à l’identique au bout d’un temps donné. Ils peuvent donc être définis par la quantité de temps qui sépare d’un jour à l’autre les “temps forts” d’une fonction donnée (c’est-à-dire la période), par exemple la sécrétion de la cortisone qui passe tous les jours par des valeurs maximales entre 06h.00 et 08h.00. On qualifie de rythmes circadiens ceux dont la période est d’environ vingt-quatre heures. Les rythmes ultradiens ont une période de quelques secondes, minutes ou heures (par exemple, le rythme cardiaque). Enfin, les rythmes infradiens sont lents : leur période peut être d’une ou plusieurs semaines, ou encore d’une ou plusieurs années. Synchronisé par l’alternance du jour et de la nuit, le rythme veille-sommeil est le principal donneur de temps (ou synchroniseur) des rythmes biologiques et biopsychologiques des êtres humains dans la journée et d’une journée à l’autre. En effet, les moments de la journée où on observe les valeurs maximales du métabolisme, du fonctionnement cardiaque, des sécrétions hormonales … sont influencés par l’heure d’endormissement, la durée du sommeil et/ou l’heure d’éveil. Surtout “indexé” sur les rythmes familiaux et les rythmes sociaux, le rythme veille-sommeil est lui-même synchronisé par l’alternance du jour et de la nuit.

C’est le pédiatre allemand Th. Hellbrügge qui a été dans les années 1950-1960 le pionnier de la recherche fondamentale sur les rythmes biologiques d’enfants de tous âges. A la fin des années 1970, H. Montagner et ses collaborateurs ont réalisé différentes études sur les rythmes biopsychologiques des enfants en fonction de leur développement, de leurs comportements et des influences de l’environnement, y compris leurs différents partenaires. Puis, également à cette époque, mais surtout dans les années 1980, F. Testu a développé à la suite de P. Fraisse des recherches sur les fluctuations périodiques de certaines variables psychologiques chez les enfants scolarisés.

On ne peut ignorer les données des différentes recherches dès lors qu’on se propose d’aménager le temps scolaire dans la journée, la semaine et l’année.

Sans entrer ici dans les détails, les données et conclusions des recherches conduisent aux propositions suivantes :

1. la diminution de la durée de la journée scolaire.

En France, la durée de la journée scolaire est de six heures de temps contraint (cinq heures trente minutes de temps pédagogique et trente minutes de récréation). Elle est ainsi la plus longue du monde (il faut ajouter la durée des devoirs effectués à la maison et les autres temps contraints : voir les publications et livres de H. Montagner).

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Si on se fonde sur les observations filmées tout au long du temps scolaire, aucun enfant de l’école primaire ne peut être vigilant, attentif, réceptif et disponible pendant cinq heures trente de temps pédagogique, même quand elles sont interrompues par des moments de détente.

Par exemple, si on considère l’ensemble des enfants de cours préparatoire pendant la matinée, les apprentissages ne peuvent être vraiment efficients que de 09h.15-09h.30 à 11h.00 environ. En effet, le pourcentage des enfants qui bâillent est de 68% entre 09h.00 et 09h.30, et de 59% entre 11h.00 et 11h.30 (il est de deux à trois plus faible entre 09h.30 et 11h.00) . L’après-midi, c’est de 15h.00 à 16h.00-16h.30 (le pourcentage des enfants qui bâillent entre 14h.30 et 15h.00 est de 68% ; il est de deux à trois fois plus faible entre 15h.00 et 16h.00). Il en est de même pour les autres indicateurs de non vigilance (affalements sur la table, étirements, tête posée sur la main avec le coude en appui sur la table, fermetures des yeux, somnolence, non réponse aux sollicitations du maître …).

Autrement dit, au cours préparatoire et par jour de classe, on peut estimer à trois heures trente minutes la durée vraiment utile des activités pédagogiques. C’est-à-dire, la quantité de temps pendant lequel la vigilance et l’attention sélective des enfants sont suffisamment élevées pour que les savoirs et connaissances soient efficacement transmis, et donc pour que chaque élève ait une probabilité élevée de bien comprendre et apprendre. Dans les cours moyens, on peut l’estimer à quatre heures trente minutes.

2. La réorganisation des temps pédagogiques

Chez les enfants du cours préparatoire, les plages de temps qui ont une forte probabilité de se caractériser par une vigilance élevée et donc une attention sélective, une réceptivité et une disponibilité optimales, se situent entre 09h.00 et 11h.00 et entre 14h.30 et 16h.00, ou un peu plus, selon les individus et selon les jours. Dans les cours moyens, c’est entre 09h.00 et 11h.30, et entre 14h.00 et 16h.00.

Deux moments de la journée scolaire se caractérisent par une vigilance nettement plus faible à tous les âges de l’école primaire:

* à partir de 08h.30, heure d’entrée en classe, il faut entre trente et soixante minutes pour que les enfants retrouvent un niveau de vigilance suffisamment élevé pour qu’ils puissent développer une attention, une réceptivité et une disponibilité optimales ;

* la mi-journée (12h30-14h.00) se caractérise à tous les âges par une dépression de la vigilance corticale, sans relation avec les entrés alimentaires. Chez les enfants d’école maternelle, c’est le temps de la sieste.

La probabilité est donc élevée que la première heure, la mi-journée et le temps postscolaire (après 16h.30, tous les enfants sont fatigués) ne se prêtent pas à des activités qui nécessitent une forte mobilisation de l’attention et des ressources intellectuelles.

3. La plage de temps fort des activités physiques et sportives

La plage de temps à partir de 16h.00-17h.00 se caractérise par une augmentation du métabolisme, de la température corporelle et de la force musculaire, et une optimisation des coordinations motrices. Elle se prête donc bien aux activités physiques et sportives.

4. La prise en compte particulière des enfants qui cumulent les déficits de sommeil et l’insécurité affective

Les phénomènes précédemment décrits sont accentués chez les enfants qui ont des déficits cumulés de sommeil et des troubles du rythme veille-sommeil (ils se réveillent au cours de la nuit) et chez ceux qui vivent au quotidien dans l’insécurité affective, c’est-à-dire le sentiment d’être abandonnés, délaissés, ignorés, maltraités, en danger (ce sont souvent les mêmes). Mais, ils présentent une particularité : leur vigilance et leurs capacités d’attention restent faibles entre 14h.00 et 16h.30, parfois dès la fin de la matinée. La majorité de ces enfants a des difficultés scolaires. La plupart sont dits en échec scolaire.

5. La diminution et la réorganisation des journées scolaires, et non pas prioritairement celle de la semaine scolaire

Chez les enfants, on ne connaît aucun rythme biologique ou biopsychologique dont la période soit d’une semaine. On ne comprend donc pas que les adultes imposent une nouvelle semaine scolaire, par exemple celle de quatre jours, avant de repenser la durée et l’organisation des journées successives tout au long de la semaine.

6. La réorganisation de l’année scolaire

Différentes données conduisent à proposer une année scolaire plus régulière, c’est-à-dire une alternance de sept semaines scolaires et de deux semaines de vacances (durée minimale pour que les enfants et les enseignants apparaissent et se disent reposés des fatigues accumulées pendant les semaines scolaires).

Hubert Montagner

docteur ès-Sciences, Professeur des Université en retraite, ancien Directeur de Recherce à l’INSERM

Eléments de bibliographie

H. MONTAGNER 2002 L’enfant, la vraie question de l’école, Paris, Odile Jacob

H. MONTAGNER 2006 L’arbre enfant. Une nouvelle approche de l’enfant, Paris, Odile Jacob

Pour Benoît Hamon, la patrie de Depardieu, « c’est son compte en banque »

source : francetvinfo.fr

Invité de l’émission C Politique dimanche 16 décembre, Benoît Hamon est revenu longuement sur l’affaire Gérard Depardieu, l’acteur ayant annoncé dimanche sa volonté de rendre son passeport. Lors de cette émission sur France 5 a redonné des éléments de contexte: « Il doit sa carrière à son succès, mais aussi au fait qu’il n’y ait pas un seul cinéma en Europe et même monde qui ne soit autant aidé, autant financé que le cinéma français. »

Et le ministre d’enfoncer le clou : « Il évoque que sa patrie c’est le monde, et l’Europe. Sa patrie a d’abord l’air d’être son compte en banque […] Reconnaissons sa démarche pour ce qu’elle est, purement égoïste. […] Ça ne me fera pas lâcher le début d’une goutte de larme. »

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François Hollande président de la République, les félicitations des chefs d’Etats et de gouvernements

Dimanche 6 mai François Hollande est élu président de la République. Le nouveau président recueille 51,6% des suffrages. «Le changement que je vous propose doit être à la hauteur de la France. Il commence maintenant» a déclaré François Hollande au soir de sa victoire à Tulle. «Je serai le président de tous».

De Barack Obama à Dilma Rousseff, l’annonce des résultats, l’élection du président de la République François Hollande, a été salué par de nombreux chefs d’Etats, de gouvernement et de partis politiques.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a été l’un des premiers à féliciter François Hollande pour son élection à la présidence de la République. Il a exprimé son souhait de travailler en étroite collaboration et de l’inviter à la Maison Blanche en marge des sommets du G8 et de l’Otan.

Au Brésil Dilma Roussef a réagi sur le blog de la présidence de la République, saluant très chaleureusement la victoire de François Hollande et indiquant que « la France et le Brésil sont liés par d’ambitieux projets bilatéraux ».

Madame Rousseff a enfin invité le nouveau président de la République à participer au Sommet sur le développement durable « Rio+20 », qui doit se réunir du 20 au 22 juin.

Elio di Rupo, était à Paris. Le Premier ministre socialiste belge a salué la victoire de François Hollande, «un ami qui devient président de la République» en célébrant la victoire du changement.

En Italie, le chef du gouvernement Mario Monti a de son côté téléphoné à François Hollande pour le féliciter et émettre le souhait de « collaborer étroitement avec la France, en particulier dans le cadre européen ».

Outre-Rhin : La chancelière Allemande, Angela Merkel, a également appelé dès dimanche soir François Hollande pour le féliciter.

Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères de la chancellerie a salué cette victoire historique depuis l’ambassade de France à Berlin, parlant d’ « un événement historique » et indiquant qu’il fallait désormais un pacte de croissance européen.

Au Royaume Uni, le chef de l’opposition travailliste Ed Miliband a accueilli la victoire de François Hollande avec beaucoup d’enthousiasme.