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Les contrats de génération entrent en vigueur

Voir la vidéo «Contrats de génération : mode d’emploi»

Les contrats de génération entrent en vigueur ce lundi 18 mars 2013. Engagement 33 du président de la République, ce dispositif vise à favoriser l’embauche des jeunes en CDI et à maintenir les seniors dans l’emploi tout en garantissant une transmission de l’expérience au sein des entreprises.

Le dispositif permet aux entreprises de moins de 300 salariés de bénéficier d’une aide financière de l’Etat de 4000 euros par an, pendant trois ans, dès lors qu’elles embauchent en CDI un salarié de moins de 26 ans tout en conservant un salarié de 57 ans ou plus. Toutes les entreprises sont concernées:

  • Les entreprises de moins de 50 salariés, qui représentent 41% salariés en France profiteront de cette aide sans accord préalable.
  • Les entreprises de moins de 300 salariés sont aussi éligibles à l’aide avec un accord collectif ou de branche. Elles représentent 15% des salariés Français.
  • Les entreprises de plus de 300 salariés ne pourront pas bénéficier de cette aide, mais la loi les oblige à signer un accord collectif fixant leurs engagements en faveur des jeunes, des seniors et de la transmission des compétences entre générations. Sans quoi, elles s’exposeront à des sanctions pécuniaires.

>> Engagement tenu : mise en place des contrats de génération
>> Télécharger l’infographie du gouvernement

Rémunération des éditeurs de presse : accord historique entre Google et la France

source : www.parti-socialiste.fr

Le Parti socialiste se réjouit de l’accord qui vient d’être signé entre Google et les éditeurs de presse après deux mois de négociation pour trouver une contrepartie au référencement des articles de presse par le moteur de recherche.

Cet accord, souhaité et soutenu par le Président de la République, qui avait prévenu qu’une initiative législative serait engagée en cas d’échec des négociations, est une formidable avancée.

L’accord prévoit que Google abondera un fond d’aide à la transition numérique pour la presse d’information généraliste à hauteur de 60 millions d’euros.

Google mettra également ses compétences techniques en matière de numérique pour accompagner cette transition.

La survie d’une presse d’information générale de qualité constitue une impérieuse obligation pour notre démocratie.

Le Parti socialiste salue cet accord, unique au monde, entre producteurs de contenus et diffuseurs qui répond aux enjeux de la formidable mutation de la presse traditionnelle vers le numérique.

>> Voir la conférence de presse commune de M. François Hollande, président de la République et de M. Eric Schmidt, président de Google

>> en savoir plus : Rue89 « Google dote un fonds de 60 millions pour aider la presse française »

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« Paradoxes » par Alain Gueret

Alors qu’une enquête de CSA pour le journal « Les Echos » révèle que près d’un français sur deux se disait « pauvre » ou « en train de le devenir », ce même journal décerne son grand prix de l’économie 2012 au Président du conseil des ministres italien Mario Monti. Pas étonnant venant du quotidien économique libéral, rattaché au groupe de luxe LVMH, mais symptomatique de la fâcheuse tendance actuelle. Est aujourd’hui taxé d’homme providentiel et de prodige celui qui applique à son pays la cure d’austérité la plus sévère. La surenchère en ce domaine est patente comme si étrangler son peuple allait le faire revivre. Aux antipodes des louanges tressées par « Les Echos », il est intéressant de savoir comment le grand homme est perçu dans son pays notamment par ceux qui souffrent le plus de ses recettes miracle dont le but ultime est de rassurer les sacro-saints marchés.

Au 6 décembre 2012, la courbe de popularité du « sauveur de l’Italie » et pourquoi pas, puisque l’on est dans le dithyrambe, de l’Europe, était crédité de sa plus basse côte de popularité avec 33% d’opinions favorables. Grâce à son action efficace, le chômage en Italie est passé de 8,5% en 2010 à 10,8% aujourd’hui. Il n’a rien fait pour les plus faibles alors qu’il avait annoncé qu’il allait abolir les privilèges. Il n’a fait que mettre en œuvre les recettes européennes, préconisées actuellement pour sortir de la crise, à savoir cure d’austérité et libéralisation de l’économie. Il lui a suffi d’augmenter la durée des cotisations retraites, de réformer le marché du travail pour aller vers plus de « flexisécurité », idée lumineuse qui a fabriqué les « travailleurs pauvres » allemands et engendré « les minis jobs » dans ce même pays, d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses par transferts de pans entiers des services publiques vers le privé. Elémentaire mon cher Monti ! La conséquence la plus fâcheuse de cette politique « austérophile » est d’avoir remis en selle l’infâme Berlusconi qui se pose à son tour « en sauveur de l’Italie au bord du gouffre » à l’annonce de la démission prochaine de Monti. Veillons à ne pas faire de même avec celui que nous avons battu le 6 mai 2012.

Le plus grave est que cette méthode fait école et qu’à l’instar de La Fontaine, on peut dire « qu’elle répand la terreur et que tous en sont frappés ». La partition jouée par tous les dirigeants européens ne souffre pas la moindre fausse note. Dans ce concert bien orchestré, le soliste François Hollande parvient parfois à faire entendre le son de sa voix en poussant le contre-ut en et en entonnant le grand air de la croissance et de la solidarité, un des succès de son répertoire. Mais, si certains des complets retiennent parfois l’attention et viennent enrichir l’œuvre commune, force est de reconnaître qu’il n’est réellement soutenu par aucun des grands ténors et que la diva Angela se refuse le plus souvent à oser le duo avec lui. Il n’est qu’à se souvenir des cris d’orfraie poussés lors de la timide augmentation du SMIC pour comprendre le fossé qui sépare ce qu’un homme de gauche attend de l’Europe et ce que ses dirigeants sont décidés à lui offrir.

Malgré cela, faut-il baisser les bras ? Un évènement m’aura conforté dans l’idée que la situation de notre pays, certes préoccupante, n’est pas aussi catastrophique que beaucoup veulent bien le dire et que des marges de manœuvre existent qui doivent être exploitées. Dix mois après Standard and Poor’s (j’aime bien le poor !), c’est l’agence de notation Moody’s qui dégrade la France et lui faire perdre son triple A. On les avait presque oublié celles-là. Depuis quelques mois, on aurait pu penser qu’elles avaient été supprimées où que pour le moins elles avaient décidé de se consacrer de nouveau à leur raison d’être première qui était d’évaluer les entreprises. Que nenni ! Les revoilà !
Cependant, et c’est là que je puise mon optimisme, cette nouvelle sanction d’un organisme de notation, n’a eu aucun effet sur les taux d’intérêts auxquels notre pays emprunte. Ils ont même été cette semaine au niveau le plus bas enregistré depuis longtemps soit 2%. Cela signifie que la confiance en la solvabilité de notre pays est toujours grande mais surtout que les marchés ont avant tout besoin de « fonctionner » en respect du vieux dicton anglo-saxon « Business is business » (les affaires sont les affaires)  et qu’ils suivent assez peu les avis émis par les agences de notation dont la crédibilité et l’objectivité sont de plus en plus mises en doute.

Par contre, la réaction de notre ministre des finances, Pierre Moscovici, m’a davantage interpelé. Dans ses conclusions, l’agence Moody’s affirme que les réformes avancées par la France pour rétablir la compétitivité sont insuffisantes et elle brandit la menace d’une prochaine dégradation. Outre le fait que l’on pourrait lui demander en vertu de quoi elle s’arroge le droit de juger les choix d’un pays souverain et de proférer des menaces, on sait par ailleurs très bien ce qu’en langage libéral « rétablir la compétitivité » veut dire en matière de prix à payer.

Que notre ministre des finances n’ait pas, d’une façon ou d’une autre, renvoyé la dite agence dans ses « 22 » au motif que le gouvernement français n’avait de leçons à recevoir de personne et qu’il n’avait pas mandaté Moody’s pour l’évaluer, m’a chagriné. Qu’au lieu de cela, comme un enfant prit les doigts dans le pot de confiture, il ait trouvé  dans la sentence de Moody’s comme une incitation pour le gouvernement à mettre en œuvre ses réformes m’a quelque peu inquiété. En effet, d’avance l’agence américaine juge que lesdites réformes seront de toute façon insuffisantes ce qui signifie que Moscovici n’a rien compris en s’entêtant à les mettre en œuvre. Ou alors, on ne nous aurait pas tout dit et cela m’inquiète. Existerait-il un plan B de réformes plus conformes aux souhaits des agences et des instances européennes. Je n’ose y croire et maintient une confiance inébranlable envers notre président et le gouvernement Ayrault. Mais ma réaction est celle d’un socialiste blanchi sous le harnais et qui n’en est plus à sa première couleuvre avalée. Mais qu’en sera-t-il demain des non militants, de cette foule qui a voté François Hollande et qui attend de lui qu’il soit autre chose qu’un clone de Mario Monti ?

Des réformes faisant partie des 60 propositions de notre candidat ont certes déjà été réalisées où sont en passe de l’être. Mais aucune ne touche encore de façon significative les grands sujets qui préoccupent les Français et qui sont le chômage, le pouvoir d’achat, le logement, la garantie de soins d’une même qualité pour tous, la possibilité de finir sa vie dignement soit tous les grands fondamentaux auxquels nous sommes les seuls à pouvoir nous attaquer. Si nous ne le faisons pas personne ne le fera.

Au moment où dans notre pays certains crient haro sur notre système de protection sociale, issu du Conseil National de la Résistance, en en stigmatisent le déficit récurrent et en proposant des transferts massifs vers les mutuelles et le privé, dans le pays du libéralisme un candidat, que l’on ne peut taxer d’être un dangereux gauchiste, est devenu président en proposant d’étendre la protection santé à plus de 30 millions de ses compatriotes. Certes, il ne s’agit pas exactement du même système que le notre et les difficultés rencontrées sont nombreuses, mais allons nous devenir plus libéraux que les américains ?

Demain, la France, en pays riche, va participer aux 44 milliards d’euros supplémentaires prêtés à la Grèce que l’on s’entête à maintenir, sous perfusion, dans la zone euro. Après-demain, la dette de ce pays sera inéluctablement effacée ce qui consiste à dire que l’argent prêté l’est à fonds perdus. Sachant que la Banque Centrale Européenne et le FMI ont d’ores et déjà dit qu’ils ne renonceraient pas à recouvrer leur part de la dette grecque ce sont les gros préteurs européens, France et Allemagne en tête, qui verront leur propre dette s’alourdir. On rêve à ce que l’on aurait pu faire en France avec ces milliards d’euros. Aujourd’hui, la dette grecque coûte près de 1000 euros à chaque français. Qui va se décider à siffler la fin d’une partie qui n’a que trop duré ? Chaque jour qui passe apporte la preuve que la Grèce n’a plus (n’a jamais eu ?) sa place dans l’Europe et apporte de l’eau au moulin du Front National. Ce boulet obère nos marges de manœuvre intérieures et il devient de plus en plus difficile d’expliquer à un smicard qu’on ne peut l’augmenter alors que le tonneau des danaïdes grec n’a toujours pas trouvé de fond.

François Hollande a été élu par les Français et, à l’inverse des autoproclamés qui administrent l’Europe, il est légitime pour appliquer les mesures de son programme, toutes les mesures. Le temps est venu de passer aux choses sérieuses.

Le jour où la TVA n’a pas augmenté

source : parti-socialiste.fr

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Le changement, c’est abroger une mesure injuste et infondée qui aurait affaibli la croissance, mis des personnes au chômage et amputé le pouvoir d’achat.

C’est au cours d’une allocution le 29 janvier que Nicolas Sarkozy avait annoncé sa volonté d’augmenter au 1er octobre 2012 la TVA d’1,6 points afin de compenser la baisse des charges patronales.

François Hollande avait répondu à cette annonce lors de sa visite à Brest du 30 janvier, qualifiant cette hausse d’inopportune, injuste, infondée et improvisée, et s’était engagé à supprimer cette mesure s’il était élu.

Après sa victoire le Président Hollande a rappelé sa promesse de campagne lors de son interview du 14 juillet :

« S’il y avait eu cette augmentation de la TVA telle qu’elle avait été votée, c’était 1,6 point de TVA, 11 milliards d’euros qui étaient prélevés sur les Français, qui aurait affaibli encore la croissance, mis des personnes au chômage, amputé le pouvoir d’achat : je m’y suis refusé. »

Conformément aux engagements pris devant les Français, les députés ont donc adopté mardi 17 juillet l’article premier du « collectif » budgétaire abrogeant la hausse de la TVA de 19,6 à 21,2 %, votée par la précédente majorité.

Nicolas Sarkozy méprise les syndicats qui se battent pour faire exister leur entreprise

Nicolas Sarkozy revient au temps des Maîtres des Forges !

Par Aurélie FILIPPETTI, porte-parole de François Hollande. source : francoishollande.fr

Le candidat sortant prend les syndicats comme bouc émissaire de ses propres échecs face à Mittal.

Dans un entretien donné à la presse quotidienne de Lorraine, le candidat sortant a franchi toutes les bornes de l’irrespect et du mépris des salariés en s’en prenant avec une violence inouïe aux représentants démocratiquement élus des ouvriers d’ArcelorMittal de Gandrange et de Florange.

Non content de mentir de manière éhontée sur les fausses promesses qu’il aurait obtenues de la direction d’ArcelorMittal, alors que celle-ci a rappelé elle-même n’avoir pris aucun engagement de redémarrage des hauts fourneaux de Florange, « sauf circonstances économiques favorables », il foule aux pieds toute la représentation syndicale de l’entreprise, pourtant élue à plus de 92% !

Appeler « permanents syndicaux » des élus du personnel, qui continuent par ailleurs à travailler dans les usines d’une pénibilité extrême dont l’ancien maire de Neuilly n’aura jamais la moindre idée, relève de la grossière manipulation de l’opinion.

Nicolas Sarkozy montre qu’il ne connaît rien au fonctionnement des entreprises et qu’il méprise les Français qui travaillent au point de penser pouvoir les berner par cette démagogie antisyndicale digne du XIXe siècle. Son discours semble sorti de la bouche des représentants des Maîtres des Forges.

C’est gravissime de la part d’un Président de la République sortant dont le rôle est de garantir l’exercice des libertés fondamentales dont le droit syndical.

Il diffame les ouvriers en les accusant d’avoir voulu casser son siège de campagne, alors que depuis des semaines de mobilisation, ils n’ont été responsables d’aucun acte de violence. La violence, elle vient de l’Elysée qui a ordonné que l’on envoie des gaz lacrymogènes à la figure des salariés !

Les ouvriers savent désormais à quoi s’attendre avec Nicolas Sarkozy : la fin de leurs droits syndicaux, la criminalisation de leur mobilisation. Ils doivent subir les décisions qui les condamnent sans protester.

Au lieu de faire la preuve de sa détermination face à Lakhshmi Mittal, c’est contre les salariés d’Arcelor que le candidat sortant a retourné sa colère. Les Français sauront lui rappeler qu’il a été élu pour les défendre et qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour ce qui concerne l’échec de sa politique industrielle.

« Le gouvernement vide le budget des emplois aidés pour freiner la montée du chômage avant les élections » par Alain Vidalies

Alain VIDALIES, Responsable du Pôle travail, emploi
Député des Landes, Parti Socialiste

Pour des raisons bassement politiciennes, le gouvernement a décidé d’utiliser l’essentiel des moyens budgétaires consacrés aux contrats aidés pour l’année 2012 sur les premiers mois de l’année. Deux-tiers des contrats sont donc mobilisés à la hâte, dans l’unique but de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage au moment de l’élection présidentielle. Cette attitude peu républicaine démontre bien que la politique de l’emploi, pourtant préoccupation première des Français, n’est une priorité pour le candidat sortant que lors des campagnes électorales.

Sur les quatre premiers mois de l’année, 190 000 contrats aidés sont prévus. Alors qu’actuellement 12 000 contrats aidés sont signés par semaine à marche forcée, le prochain gouvernement devra se contenter d’une enveloppe budgétaire au rabais, lui permettant d’en signer trois fois moins jusqu’à la fin de l’année. Pour Nicolas Sarkozy, tous les moyens sont donc bons pour continuer à diriger la France après le 6 mai, au risque de créer un décrochage budgétaire brutal au deuxième semestre, au mépris des besoins des demandeurs d’emploi, mais aussi des structures qui pourraient les employer.

Cet artifice peu glorieux ne dupera personne. Avec un million de demandeurs d’emploi supplémentaires depuis 2007 et un taux de chômage qui frôle les 10 %, il faudrait au candidat sortant beaucoup plus de contrats aidés pour masquer son bilan catastrophique sur le front de l’emploi.

Le bilan redistributif du sarkozysme

Le bilan redistributif du sarkozysme

Qui a gagné, qui a perdu, et pour quels montants, à travers les différentes mesures fiscales et sociales prises par le gouvernement entre 2007 et 2012 ? Le pôle Economie de Terra Nova s’est livré à cet exercice de synthèse financière, en identifiant les éléments de bilan suivants : des cadeaux considérables sur le quinquennat, contribuant à la crise de la dette ; des marges de manoeuvre budgétaire dilapidées dès le début de la présidence de Nicolas Sarkozy, confirmé par ce bilan comme le « président des riches » ; les entreprises, grandes gagnantes de cette période. En partenariat avec Libération, Terra Nova publie le bilan redistributif du quinquennat.

Synthèse

Le quinquennat a opéré des redistributions budgétaires importantes de la puissance publique (Etat et sécurité sociale) vers les agents privés (personnes physiques et morales). Le pôle économie de Terra Nova en a fait la synthèse financière.

On peut retenir quatre éléments du bilan redistributif du sarkozysme :

1.        Des cadeaux considérables, qui contribuent à la crise de la dette publique française.

84 milliards d’euros ont été distribués au cours du quinquennat, soit plus de 4 points de PIB. En l’absence de ces distributions, la dette publique de la France (85 % du PIB aujourd’hui) serait inférieure à celle de l’Allemagne (83,5 %).

2.        Des marges de manœuvre dilapidées dès le début de quinquennat, rendant plus difficile par la suite la réponse à la crise.

Plus de la moitié des sommes redistribuées a été décidée dès 2007, à travers notamment la grande loi fiscale du sarkozysme : la loi TEPA. Conséquences : les marges de manœuvre budgétaires ont été amputées en début de mandat et la capacité budgétaire à lutter contre la crise a été amoindrie (modestie du plan de relance notamment).

3.        Une confirmation : Nicolas Sarkozy, président des riches.

Le bilan est sans appel : sur les 34 milliards distribués aux ménages, plus de la moitié (54%) est allée aux ménages aisés (le premier décile). La loi TEPA est une loi idéologique : elle déverse 20 milliards d’euros sur les contribuables les plus riches (baisse de l’ISF, allègement des droits sur les grandes successions, bouclier fiscal…).

4.        Une surprise : les entreprises, grandes gagnantes du quinquennat.

60 % des montants totaux redistribués (50 Md€ sur 84) sont fléchés vers les entreprises. L’essentiel (33 Md€) est consacré à la compétitivité coûts. Seuls l’approfondissement du crédit d’impôt recherche (3 milliards) et le programme d’investissements d’avenir (14 milliards pour le « tissu productif ») relèvent de la compétitivité qualité.
Note intégrale sur le site tnova.fr

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Benoît Hamon : «la régulation ce n’est pas l’austérité partout et l’austérité sans conditions»

Benoît Hamon est revenu en point presse sur la décision du PS de ne pas approuver le mécanisme européen de stabilité. Le porte-parole souligne que « ce mécanisme est conditionné à une stricte discipline budgétaire »

Avant de rappeler les engagements de François Hollande à renégocier ce traité.

>> dossier sur l’austerité sur le site du PS

>> dossier sur la crise grecque sur le site du PS


Traité Merkel-Sarkozy : "non à l'austérité... par PartiSocialiste

« On aurait préféré que la BCE rachète la dette souveraine, que des euro-obligations permettent aux pays européens endettés d’emprunter aux même taux. »

Ce mécanisme de stabilité est conditionné à l’austérité voulue par le traité Merkel-Sarkozy.

« L’accès à la solidarité ne peut pas être conditionné à l’austérité, et encore moins à une stricte discipline budgétaire, qui soit de facto un abandon de souveraineté »

« Nous avons toujours été favorable à ce qu’il y ait toujours plus de régulation, la régulation ce n’est pas l’austérité partout et l’austérité sans conditions telle qu’elle s’applique aujourd’hui en Grèce. » A conclu Benoît Hamon.

Quand Sarkozy proposait aux Français de le sanctionner s’il ne parvenait pas à 5% de chômeurs

Lors de l’émission « A vous de juger » en 2007, Nicolas Sarkozy s’était engagé sur 5% de chômeurs à la fin de son quinquennat et conseillait aux Français d’en « tirer les conséquences » s’il finissait à 10%. Aujourd’hui, le taux de chômage en France atteint les 9,8%, le temps d’en tirer les conséquences est donc venu …