Compte-rendu de la réunion des secrétaires de section et des trésoriers du 2 février 2013

Rion des Landes le Samedi 02 février 2013

Contexte général :

Réunion d’une excellente tenue grâce à la présence des parlementaires : Jean-Louis Carrère, Henri Emmanuelli, Dany Michel, Florence Delaunay et celle du vice-président de la région Aquitaine Stéphane Delpeyrat. Pour la section de Morcenx, y participèrent : Fernande BONILLO (trésorière), Roland BOURGUEDIEU (Trésorier adjoint) et Alain GUERET (Secrétaire adjoint).

Présence nombreuse des secrétaires et trésoriers du département et très bonne qualité des questions posées, ayant permis un débat riche et enrichissant.

La logistique, assurée par les camarades de Rion, fut sans reproche, du café d’accueil au repas en passant par les infrastructures mises à disposition pour la réunion elle-même.

Sujets traités :

La formation au sein de la Fédération : Un collectif de 5 camarades est en train de plancher pour proposer 3 modules de formations s’adressant :

-aux nouveaux adhérents.

-aux secrétaires et aux trésoriers (surtout les nouveaux).

-aux élus et futurs candidats.

Un questionnaire sera envoyé aux sections pour connaître les besoins et les attentes. Ces formations étaient souhaitées depuis longtemps, notamment celles s’adressant aux nouveaux adhérents qui ont besoin de connaître l’histoire de notre parti et son fonctionnement.

L’aide aux sections en matière de riposte et d’argumentation : un camarade travaille sur le sujet afin de fournir aux secrétaires les arguments de riposte nécessaires ainsi que les outils pour animer les réunions de section.

Il adressera prochainement un questionnaire pour connaître les attentes.

Il s’engage à adresser aux secrétaires tous les 15 jours une lettre sur les grands sujets d’actualité et l’analyse qu’en fait le  PS.

Il s’engage à fournir, en amont, des éléments pour alimenter le débat sur tous les projets de loi en gestation.

A ce sujet, un espace militant est consultable sur le site de la Fédération dont les identifiant, communs à tous, vous seront fournis lors de la prochaine réunion de section ou en vous rapprochant de notre secrétaire de section Paul Carrère.

Les finances : Tous les comptes de la Fédération sont au vert y compris ceux relatifs au Travailleur Landais qui pour la première fois depuis longtemps est excédentaire. Cependant, cet excédent est uniquement du à l’accroissement sensible des annonces légales, le nombre d’abonnés étant insuffisant. Un effort reste à faire pour populariser notre journal aussi bien au niveau des militants qu’au niveau des sympathisants. Nous avons là un outil remarquable qui nous permet, tout au long de l’année, de diffuser nos idées et d’offrir à nos parlementaires une tribune permanente.

Concernant la rénovation du local de la section de Dax dont la vétusté allait, à court terme, en interdire l’usage, une souscription a été lancée qui concerne à la fois tous les militants et toutes les sections des Landes. Pour sa part, la section de Morcenx a déjà apporté sa contribution.

La stratégie avec nos partenaires de la gauche : Renaud Lagrave a insisté sur le fait que la stratégie restait « l’Union, rien que l’Union ». En effet, même si cela sera parfois difficile, on a besoin d’être unis pour battre la droite dans beaucoup d’endroits. A fortiori, si certains parmi nous étaient tentés de se passer des autres forces de gauche au motif qu’ils sont en position hégémonique, le premier fédéral a affirmé avec force qu’un rappel à l’ordre serait fait afin que partout la stratégie unitaire soit la règle.

Le contexte politique :

-l’attente est forte, cependant il y a eu plusieurs avancées positives en quelques mois dont la plupart des gens ne voient que les aspects négatifs. A nous de savoir les valoriser.

-il faut défendre les réformes réalisées et celles en cours.

-nous devons faire remonter les questions et les interrogations.

-en 2013, année sans élections, on doit multiplier les réunions afin de montrer que le PS existe et qu’il est force de propositions. A ce sujet, la décision a été prise à la dernière réunion de section, sur proposition du bureau, de faire deux à trois réunions publiques au cours de l’année sur des sujets d’actualité. La prochaine réunion devrait se tenir en mars et concerner les rythmes scolaires.

En réponses aux nombreuses questions des participants, les parlementaires sont intervenus :

Dany Michel : La réforme scolaire çà n’est pas seulement les rythmes scolaires. C’est aussi la réussite pour tous, un système d’éducation républicain, la création de 60 000 postes….

Jean-Louis Carrère : S’attarda dans un premier temps sur le climat politique au Sénat. La majorité y est fragile et souvent les communistes mettent la gauche en minorité en étant sur la même ligne que l’UMP. La majorité de gauche au Sénat n’a rien à voir avec la majorité présidentielle de l’Assemblée. Au Sénat, les communistes abusent de leur position et il n’est pas facile de rassembler.

Comme président de la commission des affaires étrangères au Sénat, il évoque la situation au Mali et nous apporte un éclairage particulièrement intéressant. Pour lui, ce qui arrive au Mali est la conséquence directe du fait qu’il n’y ait pas eu d’intervention au sol en Lybie et que de nombreux mercenaires ont pu, avec armes et bagages, passer au Niger, au Nigéria et surtout au Mali pour y poursuivre leurs menées terroristes. Il souligne la spécificité de ce genre de guerre « asymétrique » qui oppose une armée régulière à des groupes de francs tireurs extrêmement mobiles.

Il évoque le futur « livre blanc » concernant les orientations militaires pour les années à venir et sur lequel la commission du même nom est en train de plancher. Afin que la France puisse garder ses positions prépondérantes dans le monde, et notamment à l’ONU où elle est membre permanent du Conseil de sécurité, elle doit maintenir une armée digne de ce nom. Pour cela, tous les spécialistes consultés par la commission du Sénat, se rejoignent : au moins 1,5% du PIB doit être consacré à l’effort militaire. Or, Bercy évoque 1,2% voir 1%, ce qui nous disqualifierait automatiquement, avec les conséquences géopolitiques, stratégiques et économiques que cela entraînerait. Nous devons avoir la capacité de mener nos propres actions, sans avoir systématiquement recours aux Etats-Unis. Venant de quelqu’un qui ne peut être qualifié de « va t-en guerre » et de militariste à tout crin, ce diagnostique mérite d’être écouté.

Cette difficulté à pouvoir maintenir une armée nationale performante, renvoie inéluctablement à la constitution d’une défense européenne, maintes fois renvoyée aux calendes grecques.

Henri Emmanuelli : Se déclare favorable au mariage pour tous et demande que les avancées en matière de procréation (gestation pour autrui par exemple) soient prises en compte par le législateur. Il évoque aussi le prochain débat sur la fin de vie qui pour lui relève de la même évolution de la société.

Il fustige l’église qui veut donner des leçons de démocratie alors qu’elle devrait balayer devant sa porte car en matière de démocratie elle a beaucoup à faire. Il évoque aussi la grogne des enseignants à l’encontre de la réforme Peillon et les appelle à plus de raison. Il se dit agacé par certaines associations souvent opposées à tout projet à priori, même lorsque ces projets, comme à Tarnos, permettent le redressement industriel et la création d’emplois qu’elles sont les premières à appeler de leurs vœux.

Il fait le point sur la papeterie de Mimizan dont la reprise est en bonne voie, même s’il apparaît que la partie scierie, très déficitaire, est en danger.

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