« Résister c’est exister » par Gérard Négui

 

« Fier d’être du parti de la Résistance* »

 

Résister en combattant les causes de la paupérisation, le malheur qu’engendre le libéralisme à tout va, résister au commerce mondialisé qui écrase les peuples.
Résister aux attaques répétées contre les acquis sociaux de 36, 45 et 81.
Résister pour améliorer les conditions de vie des 4 millions de chômeurs, des millions de salariés au SMIG et de tous ces gens qui galèrent pour vivre décemment.
Résister pour préserver et faire vivre nos valeurs historiques de « Liberté, Egalité, Fraternité » et de Laïcité, indispensable ciment de notre république.
Notre parti socialiste est à la pointe du combat et nous avons envoyé de grands responsables aux points stratégiques de la mondialisation.Voyez l’action et la résistance de D. Strauss Khan à la tête de la plus haute institution du capitalisme mondial : le FMI. Analysez le travail de résistance de P. Lamy à la tête de l’Organisation Mondiale du Commerce. Notez l’implication de J. Lang envoyé spécial du président de la république du coté de la Corée. Parcourez les propositions de M. Rocard (avec le révolutionnaire A. Juppé) au sujet de l’emprunt national sensé relancer l’économie des entreprises et le bien-être de leurs employés. Gardez en mémoire que ce même résistant (M. Rocard) est envoyé, non pas à Londres, mais au Groenland ambassadeur de notre chef suprême. N’oubliez pas nos martyrs des combats des villes, des départements ou des régions comme M. Valls, V. Peillon, G. Collomb, S. Royal et pardon pour tous les autres. Comme il est beau et exaltant ce parti de la Résistance.

Gérard Négui (secrétaire section Onesse-Laharie et CF)

(* ne voir aucun malentendu sur ce mot de « Résistance » je suis fils et petit-fils de résistants, déportés et martyr des nazis et pétainistes)

4 réflexions au sujet de « « Résister c’est exister » par Gérard Négui »

  1. et oui Gérard c’est bien le problème ! c’est bien la géométrie totalement variable des convictions de certains de nos camarades qui ont longtemps été des figures importantes de notre parti qui pose de lourdes questions …. lourdes parce qu’elles remettent en question notre propre implication, jusqu’à se demander pour de vieux militants (vieux dans l’action mais pas pour l’âge ^^) comme toi s’ils ne se sont pas tromper d’adresse. Il est pourtant clair que se sont eux qui se sont trompés de route, aveuglés par les effets conjugués de l’âge et du pouvoir pour les uns (tu as oublié Bernard K. dans ta liste) et par un ego démesuré pour les autres qui leur fait croire que le Je et supérieur au Nous et qui préfèrent saborder le navire s’ils ne peuvent en être le capitaine.
    Comme tu le dis si bien, nous militons pour Résister … et nous résistons aussi face à nos propres démons ! je ne me retrouve en rien dans l’action de ces pseudos socialistes qui sacrifient leurs convictions pour rester dans l’ombre du pouvoir mais leur défection ne remet pas en cause MES convictions. Et j’entends souvent dans nos rangs beaucoup de choses sensées … d’ailleurs je n’entend que cela, je ne perd pas mon temps à suivre les gesticulations des « anciens qui auraient aimé » ou des « jeunes qui se verraient bien », j’écoute ceux qui font de la politique et j’ai encore pas mal d’espoir.
    Bonne année camarade, je nous souhaite une année de combats et de victoire … à tes côtés !

  2. Cher Jérôme,
    ton « article-réponse » me va droit au coeur par sa hauteur de vue et me confirme que nous sommes nombreux à espérer un parti plus respectueux de notre espoir de gauche. Mais, toi homme de « médiathèque », doit bien convenir que le débat que j’ai voulu lancer n’est pas à considérer comme une perte de temps mais bien comme une triste réalité que nous militants devons résoudre. Il est tout à fait inconcient d’imaginer rester toujours dans ce flou artistique en mettant en avant une hypothétique unité du parti ou tout autre intéret du jour présent. Pour finir je te précise qu’en relisant mon humble « texte d’humeur » tu noteras que les personnes « influentes » citées sont des militants actuels et non des « prises sarkosiennes » telles que Kouchner ou autres.
    Amitiés fraternelles.
    Gérard Négui.

  3. Très cher Gérard,
    Loin de moi l’idée de penser que tes préoccupations sont une perte de temps (j’ai sensiblement les mêmes) et je suis d’accord avec ton analyse sur les difficultés actuelles à vivre dans « ce flou artistique », mais, je vais me répéter, les tergiversations de certains de nos « leaders » ne doit pas remettre en cause nos propres raisons de militer. Ce sont bien les militants qui font le parti et pas l’infime écume que les média daignent bien exposer (peut on croire que la parole de Manuel Vals trouve un écho au-delà de ses tantes et oncles ?). Quant à la notion de « prise sarkosienne », entre l’implication d’un Kouchner et la « collaboration » soumise d’un Lang il n’y a pas pour moi de grande différence ! peut on être militant PS et représenter le gouvernement et/ou travailler avec lui ? pour moi non ! On ne peut pas cautionner tout ou partie d’une politique de droite et se dire de gauche et opposant dans le même temps, on Résiste ou on se soumet … on reste fidèle à ses convictions ou on les trahie. Mais tout cela c’est bien ce que tu dis camarade chiropracteur (et depuis longtemps).
    Cependant, que faire ? que proposes tu (on vire tout le monde, on se saborde, on adhère à l’internationale Mélenchonnienne) ? J’aimerais lire ton analyse à ce sujet …

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