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Tribune de Barbara Romagnan dans le Monde : “Limiter le cumul des mandats fait respirer notre démocratie”

Élue députée en juin 2012, j’ai démissionné de mon mandat de conseillère générale du Doubs, conformément à l’engagement que j’avais pris durant la campagne.
En présentant ses vœux aux parlementaires, François Hollande a réaffirmé sa détermination pour que la réforme limitant le cumul des mandats voie le jour durant le quinquennat. Je salue cette confirmation et milite pour qu’elle soit mise en oeuvre. Au-delà des principes fondamentaux qui justifient une telle réforme, je souhaite souligner ici les avantages concrets qui découlent de cette décision.
D’abord, je peux être davantage sur le terrain. Si j’étais restée conseillère générale, je serais tenue d’être présente en session plénière un lundi toutes les cinq semaines. La semaine précédant cette session, je participerais à la commission des solidarités. Encore en amont, je passerais une dizaine d’heures à étudier les différents dossiers sur lesquels nous avons à nous prononcer. Si j’estime que la plénière dure environ six heures, la commission deux heures trente et la préparation dix heures, cela représente dix-huit heures trente au minimum.
Sachant que je consacre en moyenne trente minutes par rendez-vous à ma permanence parlementaire, une heure trente par visite d’entreprise, d’association ou d’exploitation agricole, en supprimant cette seule journée de session obligatoire au conseil général et le travail afférent, qui revient toutes les cinq semaines, je gagne l’équivalent de trente-sept rendez-vous avec des concitoyens ou de douze visites.
Ainsi, exercer exclusivement mon mandat de députée me permet d’être plus longtemps au contact de la population, de la réalité du territoire et de ses acteurs.
Ensuite, en étant exclusivement parlementaire, je gagne du temps pour travailler les textes. Si j’avais gardé mon mandat au conseil général, j’aurais dû consacrer du temps aux inaugurations, aux réunions, aux dossiers du département. Si j’étais restée conseillère générale en devenant députée, mon travail d’élue locale s’en serait également ressenti : j’aurais été absente de mon canton au moins trois jours par semaine pour siéger à l’Assemblée nationale.
Le travail peut bien sûr être délégué, soit à d’autres élus – mais alors autant leur laisser la place -, soit aux fonctionnaires des collectivités. L’administration ne fait là que combler un vide laissé par l’élu qui n’a pas suffisamment de temps. Il ne s’agit pas d’un problème de compétences puisque les services, dont c’est la formation et le métier, connaissent mieux les dossiers, d’un point de vue technique, que les élus. Il s’agit d’un réel problème politique et démocratique parce que les citoyens votent pour que leurs élus décident et tranchent en fonction de la vision qu’ils portent. C’est bien cela, notre rôle d’élus. Sinon, autant remplacer les élections par un concours de la fonction publique afin d’avoir les meilleurs techniciens.
Renouvellement politique
Enfin, ma démission de l’assemblée départementale a permis que le conseil général du Doubs s’enrichisse d’un nouvel élu. En soi, c’est intéressant que quelqu’un qui n’avait jamais détenu de mandat électif y accède. Un nouvel élu, c’est un regard neuf sur l’action menée, utile pour renouveler sa vision et discuter des politiques conduites. La limitation du cumul est une condition nécessaire, sinon suffisante, au renouvellement du personnel politique ; elle ouvre la voie aux plus jeunes, aux femmes, aux ouvriers, aux Français issus de l’immigration.
Barbara Romagnan
Députée (PS) du Doubs

Retrouvez en cliquant sur ce lien : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/01/23/limiter-le-cumul-des-mandats-fait-respirer-notre-democratie_1821211_3232.html

Texte soumis au bureau national dans le cadre du débat de la Convention sur la Rénovation

Volontaires et exemplaires pour rénover notre parti

et réveiller la démocratie

En 2012, les socialistes veulent offrir bien plus, bien mieux qu’une alternance à la droite : nous voulons être une alternative pour les Français. C’est pourquoi nous leur proposerons un nouveau modèle de développement économique, social, écologique, éducatif, culturel. Républicain et européen. Ambitieux et sérieux. Avec l’égalité au cœur.

Pour les femmes et les hommes de gauche, la conduite de la nation n’a de sens que si elle s’accompagne d’un nouveau souffle pour sa démocratie.

Le pouvoir actuel n’a eu de cesse d’abîmer le pacte républicain et de fragiliser les contre-pouvoirs. La droite veut concentrer le pouvoir, la gauche doit le partager. Dans les institutions bien sûr, de l’Etat à l’échelon local en passant par le Parlement, mais aussi dans les entreprises, dans les médias. En 2012, le projet socialiste proposera d’en finir avec le système actuel qui présente tous les défauts du présidentialisme et ne met à profit aucun des atouts du parlementarisme. De même, nous rétablirons un pacte de confiance et de croissance entre l’Etat et les collectivités territoriales et une nouvelle étape de la démocratie sociale sera engagée afin de renforcer les droits des salariés dans les entreprises.

La rénovation du pays et la rénovation du Parti Socialiste sont intimement liées. Pour que les Français nous fassent pleinement confiance, pour que se tournent vers nous d’avantages de femmes et d’hommes, nous devons commencer par nous rénover nous-mêmes. C’est une question de crédibilité. Lors du Congrès de Reims, par delà leurs différences voire leurs divergences, toutes les motions présentées aux militants ont porté cet élan rénovateur et cette exigence d’exemplarité socialiste. C’est ce qu’ont exprimé massivement les militants lors de la consultation sur le questionnaire qui leur a été soumis le 1er octobre 2009. Ensemble, il nous revient de concrétiser nos engagements. La vraie rénovation, c’est celle qu’on met en pratique.

La rénovation, c’est celle qui met en oeuvre des primaires populaires pour désigner notre candidat(e) à l’élection présidentielle à l’automne 2011. C’est un geste de confiance dans la société et d’ouverture à tous les sympathisants qui espèrent une victoire de la gauche en 2012. Ce sera aussi l’occasion de mobiliser toute la société, et notamment les jeunes, les catégories populaires, les habitants des quartiers sans lesquels il ne peut y avoir d’ample dynamique à gauche. C’est enfin un message de rassemblement à toutes les forces de gauche : si elles le souhaitent, elles pourront participer à ce grand moment démocratique.

Ce processus s’effectuera après l’adoption de notre projet et l’élaboration d’un contrat de législature que nous aurons proposée d’ici là à nos partenaires de la gauche. Notre candidat(e) sera désigné(e), à six mois du premier tour de l’élection présidentielle, au terme d’un congrès d’investiture qui marquera le rassemblement des socialistes. Sa légitimité populaire sera déjà forte. Sa désignation se fera en résonance avec la situation économique et sociale en France et dans le monde, donc avec les préoccupations des Français.

La rénovation, c’est celle qui franchit une nouvelle étape dans la limitation du cumul des mandats. C’est aussi un enjeu dont le Parti socialiste a toujours eu raison de se saisir. Nous avons été les premiers à légiférer à ce sujet en 1985. Là aussi, l’exemplarité doit être conjuguée avec la réalité. L’exemplarité, c’est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter dans les premiers mois du quinquennat -et qui sera associée à un statut de l’élu- pour appliquer à nous-mêmes la limitation du cumul des mandats de parlementaires et d’un exécutif local (maire, président de Conseil régional ou général,  présidence d’un établissement public intercommunal). La réalité, c’est de tenir compte par des adaptations transitoires des enjeux locaux face à une droite qui s’exonérera de ces exigences tant qu’une loi ne les y obligera pas, dans l’intérêt général de nos territoires et des combats que nous portons.

Un Parti fort est un Parti qui ressemble à la société qu’il représente. Nous devons ainsi organiser en notre sein les conditions de l’égalité réelle d’accès aux responsabilités et aux mandats électifs. Nous le faisons en inscrivant dans nos statuts la parité intégrale dans toutes nos instances, en fixant à 50% au moins la proportion de femmes candidates aux élections législatives, mais aussi en nous donnant pour objectif 50% d’élues. Au-delà, nous créons les conditions d’assurer la diversité en notre sens, au sens le plus large du terme, c’est-à-dire visant l’accès aux responsabilités de militants issus de l’immigration, mais aussi d’ouvriers, d’agriculteurs, d’employés…qui sont aujourd’hui sous représentés parmi les cadres et les élus de notre Parti.

Enfin, la rénovation, c’est renforcer la démocratie au sein de notre collectivité socialiste. Nous sommes déjà la formation la plus démocratique de France : tous nos candidats à tous les scrutins sont désignés par les militants et notre passion du débat n’est plus à démontrer, pour le meilleur le plus souvent et quelque fois pour le pire. Mais nous préfèrerons toujours un parti qui débat, à un appareil aux ordres d’un seul où les idées ne sont qu’un affichage. Sont proposées : une nouvelle organisation de nos congrès qui réaffirme notre attachement à la règle de la proportionnelle, mais renforce la cohérence entre les équipes dirigeantes et les orientations ; des instances délibératives (Bureau national, Secrétariat national) rendues plus efficaces grâce à un nombre réduit de membres ; une Haute autorité chargée de faire respecter les règles d’éthique et de droit au sein de notre parti..

Rénover c’est dire aux citoyens l’idée que nous nous faisons, comme socialistes, de la démocratie au 21ème siècle et c’est lui donner chair au sein même de notre famille politique. Pour renforcer la crédibilité de notre projet et redonner espérance aux Français.

Propositions

Primaires

Calendrier

Les Primaires sont ouvertes à tous les citoyen-nes qui veulent la victoire de la gauche en 2012 et coorganisées par les formations politiques de gauche qui souhaitent y participer. Elles se dérouleront à l’automne 2011, après les élections sénatoriales. Le dépôt des candidatures se fera à la fin du mois de juin 2011. Un Bureau National, en janvier 2011, fixera le calendrier définitif. Les primaires se dérouleront sur une durée de 6 semaines, en deux tours espacés de quinze jours.

Conditions pour être candidat

Le Parti Socialiste appliquera pour ses candidat-es la règle de parrainage suivante : 5% des parlementaires socialistes (soit 17 parrainages) ou 5% des membres titulaires du CN (soit 16 parrainages) ou 5% des conseiller-es régionaux ou généraux socialistes (soit 100 parrainages) ou 5% des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants (soit 16 parrainages).

Les candidat-es devront s’engager à soutenir publiquement le vainqueur et à s’engager dans sa campagne.

Les formations de gauche qui le souhaitent pourront participer aux primaires ; elles fixeront leurs propres règles de parrainage de leur(s) candidat-e(s).

Participation au scrutin et bureaux de vote

Pour participer au scrutin, il faudra remplir la triple condition suivante :

– Appartenir à la liste électorale arrêtée en février 2011 ou être adhérent-e d’un des partis participant aux primaires et ne pouvant s’inscrire sur cette liste électorale (étranger et/ou mineur).

– Adhérer à une déclaration de principe (via un émargement) s’engageant à soutenir les valeurs de la gauche.

– Cotiser 1€ minimum.

Les bureaux de vote se tiendront dans la mesure du possible dans les locaux communaux. Les comités d’organisation départementaux des primaires feront leur maximum pour tenir entre 10.000 et 15.000 bureaux de vote, avec autant que possible un minimum d’un bureau de vote par canton et d’un bureau de vote ou par tranche d’environ 5.000 électeurs.

Organisation et proclamation des résultats

L’organisation des primaires sera confiée à un comité national composé des représentants des partis co-organisateurs des primaires et par des représentants des candidats. Ce comité sera dupliqué avec la même composition dans tous les départements. Il disposera d’un pouvoir d’arbitrage et premier et dernier ressort en cas de contestation, y compris des conflits non résolus au sein des comités départementaux d’organisation des primaires.

La tenue des bureaux de vote et le dépouillement se feront conformément aux règles applicables aux scrutins de la République. Une commission départementale chargée du recensement des votes (composée d’un représentant par candidat et de trois personnalités incontestées choisies par les comités départementaux d’organisation des primaires) recevra le soir même les procès-verbaux et les fonds collectés. Elle procèdera aux vérifications nécessaires et proclamera les résultats par bureau de vote. En cas de réclamation ou de difficulté, elle s’adressera au comité national.

Parallèlement, dans un souci de transparence, les résultats seront transmis par les président-es de bureau de vote dès la fin du dépouillement (par sms ou téléphone) et visible sur Internet par le public en temps réel. Le comité national proclamera le résultat national définitif.

Investiture

Un Congrès d’investiture et de rassemblement se tiendra à l’issue du scrutin.

Une convention nationale extraordinaire du Projet se tiendra au premier semestre 2011, après les élections cantonales.

Non-cumul des mandats

Non-cumul d’un mandat de parlementaire
avec un exécutif local

L’interdiction du cumul d’un mandat de parlementaire et d’un exécutif local (Maire, Président-e de Conseil Général ou de Conseil Régional, présidence d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale) sera inscrit dans les statuts du Parti Socialiste. Elle se mettra en œuvre à chaque renouvellement parlementaire.

Tout candidat-e à une élection parlementaire abandonnera ses mandats exécutifs locaux dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin, soit fin décembre 2011 pour les sénateur-trices élu-es ou réélu-es en septembre 2011 et fin septembre 2012 pour les député-es élu-es ou réélu-es en juin 2012. Il-elle devra avoir préparé-e avec le Parti les modalités de sa succession.

Les groupes parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale prépareront dans les meilleurs délais une proposition de loi sur le non-cumul des mandats, qui devra être soumise au débat des assemblée avant la fin 2010 afin d’obliger la droite à clarifier sa position.

Le Parti Socialiste inscrira dans le projet présidentiel le vote d’une loi dès l’été 2012 sur le non-cumul des mandats et le statut de l’élu.

La limitation des mandats exécutifs successifs

Le nombre de mandats exécutifs successifs est limité à trois (soit 18 ans). Cette règle, qui concerne les Président-es ou Vice-Président-es de Conseil Régional, Président-es ou Vice-Président-es de Conseil Général, Président-es ou Vice Président-es d’Etablissement Public de Coopération Intercommunale, les Maires ou Maire-adjoints) sera inscrite dans nos statuts.

Articulation avec les règles de non cumul et dispositions transitoires

La mise en œuvre du non-cumul des mandats est une réforme profonde qui nécessite naturellement des mesures transitoires sans remettre en cause son irréversibilité.

Ainsi, il sera possible pour un-e parlementaire ne se représentant pas aux élections sénatoriales de septembre 2011 ou aux élections législatives de juin 2012, d’exercer un dernier mandat d’exécutif local lors du renouvellement de mars 2014.

Dans le même état d’esprit, les dispositions sur la limitation des mandats successifs pour les Président-es d’Exécutifs non parlementaires s’appliqueront à compter du renouvellement de mars 2014.

Enfin, il sera possible pour un sénateur-trice élu-e ou réélu-e en septembre 2011, de conserver son mandat de Maire dans les communes de moins de 3500 habitants ou un mandat de Vice Président-e ou de Maire adjoint jusqu’en septembre 2012.


Organisation de nos Congrès et de nos instances

Calendrier des Congrès

Les congrès se tiendront au plus tard six mois après l’élection présidentielle et à mi-mandat du quinquennat.Le temps de préparatifs des congrès sera raccourci, en rendant facultative la phase des contributions.

Organisation des votes du Congrès

Le choix de nos orientations politiques et de nos dirigeants se fera lors d’un même scrutin.

Au premier tour, les adhérent-es voteront pour des motions, ce vote détermine la proportionnelle de représentation dans les instances.

Au deuxième tour, les adhérent-es voteront pour le-la Premier Secrétaire. Pourront être candidat-es au poste de premier secrétaire les premier-es signataires des deux motions arrivées en tête du premier tour. Les candidat-es se présenteront aux suffrages avec un texte pouvant avoir été élaboré avec les motions n’ayant pu concourir au deuxième tour.

L’élection du-de la premier-e secrétaire fédéral et du-de la  secrétaire de section demeure inchangée.

Fonctionnement des instances de direction

La composition du Conseil National est inchangée (membres titulaires, suppléants, Premiers fédéraux et membres de droit).

Pour améliorer son fonctionnement, le Bureau national sera réduit à 45 membres  élus à la proportionnelle des motions, aux quels s’adjoindront 15 membres issus du collège des Premiers Secrétaires fédéraux et les président-es d’association d’élus (FNESR, ADF, AMF et ARF).

Le Secrétariat national, désigné lors du Congrès sera composé de vingt membres maximum, issus du Bureau national. Les Secrétaires Nationaux pourront être assistés par des délégué-es nationaux qui n’assisteront pas au Bureau National.

Haute Autorité du parti Socialiste

La Haute Autorité du PS, chargée de faire respecter les règles d’éthiques et de droit qui s’imposent au Parti socialiste et à ses adhérents, est indépendante de la direction du parti Socialiste. Elle est composée de 9 hommes et femmes, dont 5 socialistes et 4 personnalités extérieures au Parti socialiste. Proposée par le 1er secrétaire, sa composition est soumise au vote à la majorité qualifiée du Conseil national.

Cette Haute Autorité n’interviendra qu’en dernier recours, après les commissions fédérales et nationales des conflits. Elle pourra également être saisie directement, pour des cas graves pour la vie du parti, par le 1er secrétaire.

Elle sera saisie de toutes les questions litigieuses, y compris celles relatives aux contestations électorales. Les votes s’y feront à bulletin secret et le rapporteur n’y participera pas. En cas de blocage ou de partage des voix, le président disposera d’une voix prépondérante.

Application de la Parité,
du renouvellement et de la diversité

La Parité intégrale sera appliquée dans l’ensemble des instances du Parti.

Le Parti Socialiste présentera au moins 50% de femmes candidates aux élections législatives et visera l’objectif de tendre 50% d’élues aux élections de juin 2012.

Afin de permettre aux candidat-es de s’implanter localement le plus tôt possible, le Bureau National définira en décembre 2010 un nombre de circonscriptions de renouvellement/diversité appliqué à l’ensemble des circonscriptions y compris les circonscriptions gagnable (base 1997, 2002, 2007) ou actuellement socialistes.

Les élus locaux  devront parrainer des nouveaux candidats, de manière à faciliter leur implantation.

Pour les fédérations n’appliquant pas suffisamment la parité aux élections locales, l’impact financier leur sera répercuté (système de bonus/malus). A cet effet,  la commission de préparation des échéances électorales entamera le dialogue avec les fédérations dès le lendemain de la convention de la rénovation.

Ces nouveaux candidats devront être formés, dans le cadre d’une nouvelle école à mettre en place.