Ségolène Royal: «le 6 mai, le camp de l’espoir l’emportera sur le camp de la peur»

Ségolène Royal montre la continuité de la campagne de François Hollande qui ne cherche pas à «dégrader le débat politique». Il ne souhaite pas rentrer dans «des débats secondaires» tel que le nombre de débat.

«On va continuer à rester calme, montrer qu’il ya une différence entre une politique sereine et déterminée et une politique anxiogène.»

Ségolène Royal revient sur le projet de François Hollande et ses 60 engagements.

«Dans le projet de François Hollande, il y a la reprise en main par les dirigeants politiques de l’avenir du pays, c’est-à-dire soumettre le système financier au service du développement économique, faire en sorte que la réforme bancaire conduise les banques à obéir et non plus à commander et sutout répondre à l’exaspération de la montée des inégalités et des injustices.»

Interrogée sur la montée du Front National, Ségolène Royal souligne «l’exaspération, la colère et le désarroi », entourant ce vote:  « tous ceux qui souffrent ou qui se sentent trahis par les promesses de monsieur Sarkozy». François Hollande propose lui des mesures concrètes pour répondre à ce désarroi et à la hausse des inégalités constatées pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

«On voit des petits retraités très paupérisés, notamment des femmes qui ont de très petites retraites qui sont mangées par la hausse du prix, par la hausse du coût de l’essence et du prix du chauffage. Et on voit aussi des ouvriers, beaucoup d’ouvriers, qui ont dû quitter les centres- villes à cause du logement trop cher, et qui là sont rattrapés aussi et par la solitude, et par la hausse du prix de l’essence finalement avec un déracinement qui les angoisse pour le lendemain. Donc il va falloir rassembler tous ces Français, leur dire pourquoi nous continuons à tenir debout ensemble, comment des mesures radicales sur la lutte contre les injustices vont être prises, et comment la France va renouer avec le progrès.»

Ségolène Royal s’interroge sur l’expression «vrai travail» employée par Nicolas Sarkozy. Elle souligne le bilan catastrophique du Président sortant concernant l’emploi.

«Quand Nicolas Sarkozy parle du « vrai travail » et de la lutte contre l’assistanat. Qu’a-t-il fait pendant 5 ans? Il a essentiellement assister des riches, c’est-à-dire ceux qui s’enrichissent en dormant par les avantages fiscaux. Il n’a rien fait pour lutter contre la précarité, le chômage partiel, les bas salaires et le sentiment réel de déclassement de 3 Français sur 4 et même de tout une partie de la population qui se sent carrément dévisser.»

«Le 6 mai, le camp de l’espoir l’emportera sur le camp de la peur», résume Ségolène Royal.

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