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On ne change pas une équipe qui gagne

Que pèsent aujourd’hui des élections cantonales dans le contexte actuel. Peu de chose en vérité mesuré à l’aune des évènements dramatiques qui se succèdent et qui font paraître dérisoire le fait de savoir si tel ou tel département sera, demain, rose ou bleu. Que vaut le bulletin de vote glissé dans l’urne à Sabres, à Tartas ou à Hagetmau quand Daesh ensanglante le Moyen Orient, quand des dessinateurs Sont assassinés le crayon à la main, quand, à nos portes, l’Ukraine s’embrase et quand des gamins de quatorze ans rejouent la Nuit de Cristal.

Et pourtant ; si tous ces évènements nous touchent légitimement et nous indignent, ils ne doivent pas occulter les enjeux de société des élections dites « locales » des 22 et 29 mars prochain. Il ne s’agit pas là de géopolitique, comme il n’est pas question de refaire le monde à cette occasion, ni de bouleverser les fragiles équilibres internationaux. Il s’agit « seulement » de se pencher un instant sur la qualité de notre vie au quotidien et de se poser les bonnes questions.

Dans le climat de morosité ambiante, dans cette période de crise qui n’en finit pas et qui laisse sur le bord du chemin nombre de concitoyens, face au rejet de la politique gouvernementale, à quelles questions devons-nous prendre le temps de répondre en toute honnêteté ? Pour ma part, j’en vois trois : l’équipe départemental en place a-t-elle, de par son action, amplifié les effets de la crise ? N’a-t-elle rien fait pour les atténuer ? Ou au contraire, a-t-elle mis en place une politique départementale de nature à mieux résister que d’autres aux défis économiques qui lui étaient proposés ?

Pour ma part, sans hésiter, je réponds « oui » à la dernière question. Au-delà des chiffres fantaisistes avancés par une opposition dont la démagogie n’a d’égale que la mauvaise foi, il est bon de rappeler quelques données incontestables afin de rafraîchir les mémoires défaillantes :

  • concernant la dette par habitant, les Landes se situent au 7ème rang (sur 98) des départements les moins endettés, ce qui est la preuve du souci constant d’une gestion budgétaire rigoureuse et celui d’éviter qu’une pression fiscale trop forte pèse sur le budget des ménages.
  • chaque jour, plus de 19000 écoliers se rendent gratuitement dans leurs établissements scolaires grâce aux moyens de transports mis à leur disposition.
  • dans ces établissements, depuis plusieurs années, chaque élève a, à sa disposition, un ordinateur.
  • nos aînés ne sont pas oubliés et la politique sociale et solidaire exemplaire du département (1er poste budgétaire), est la preuve constante de cette préoccupation d’apporter le bien-être à toutes les générations.
  • les rénovations des collèges, le tourisme, l’environnement, l’appui permanent aux entreprises en difficultés, la priorité donnée aux services publics, autant d’actions qu’il est difficile de nier pour une opposition en mal de propositions sérieuses et dont le seul cheval de bataille se résume à demander le départ d’une équipe qu’on aurait trop vue.

Ne nous laissons pas prendre à ce discours lénifiant et pitoyable. Derrière tout cela, se cache l’ambition de livrer les Landes à la marchandisation, au libéralisme effréné et aux inégalités territoriales. Là, où au prix d’efforts constants, le Conseil général actuel a maintenu ou imposé le service public, considérant que certains biens indispensables à tous ne pouvaient être l’objet de profits (l’eau par exemple), la droite n’attend que l’occasion d’inverser la tendance.

La solidarité, l’humanisme, le partage, font partie des gênes de la gauche. Lorsque cela s’accompagne de la rigueur dans la gestion, c’est tout bénéfice pour le département et ses habitants. Pendant des décennies, les Landaises et les Landais ont accordé leur confiance à l’équipe réunie autour d’Henri Emmanuelli. Pourquoi cela devrait-il changer au motif que la politique gouvernementale déçoit ? Pourquoi sanctionner des femmes et des hommes qui n’ont pas failli ? Pourquoi refuser à des femmes et à des hommes nouveaux de continuer le travail initié par leurs aînés et de reprendre le flambeau de la solidarité brandit depuis des années par les élus socialistes qui se sont succédé ?

Rien dans ce que la droite landaise propose n’incite à une telle décision. A un bilan, plus que positif, qu’elle ne peut nier, elle oppose un tissu de mensonges. Au débat d’idées, elle préfère les attaques personnelles, les mesquineries et les bassesses. Alors le mieux, dans ces temps où l’on doute, est de se référer au vieux dicton sportif, plein de bon sens et de sagesse, qui veut qu’  « on ne change pas une équipe qui gagne ». Croyez-moi, il a fait ses preuves.

Pour Les Landes, en avant !

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