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Propositions de Benoît Hamon sur l’entrepreneuriat

Les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir tenter l’aventure entrepreneuriale. 37% des Français ambitionnent ainsi de créer ou de reprendre une entreprise, contre 25% l’an dernier ; c’est plus de la moitié des jeunes de 18 à 34 ans. Ils y voient le moyen de mieux concilier autonomie et sens du travail, souvent après un changement de carrière. Enfin, beaucoup y voient un moyen de répondre à un besoin de la société. L’entreprise est plébiscitée et c’est une bonne chose.
Nous pensons que l’entreprise peut être un levier considérable de transformation de notre société. Nous voulons que demain, elle soit encore plus durable, plus inclusive, comme un acteur central de ce futur désirable auquel nous aspirons. Notre vision de l’entreprise n’est pas celle d’une machine tournant à vide, cherchant aveuglément le profit sans se soucier du monde autour, ni des êtres humains qui la font vivre.
Mesure 1 : La première sécurité que nous proposerons est connue : c’est le revenu universel d’existence. Nous créerons de plus une protection-chômage de base pour tous les indépendants.
Mesure 2 : Nous souhaitons créer un climat de confiance pour faciliter la reprise d’entreprise. Nous voulons créer une lettre de pré-garantie pour que les repreneurs puissent obtenir une garantie de la banque publique d’investissement (BPI). Nous créerons un fonds de transition des entreprises piloté par la BPI, qui comprendra un outil de capital transmission et un outil de retournement économique pour aider à se retourner pendant les périodes d’incertitude.
Mesure 3 : Nous voulons mieux former et accompagner les jeunes entrepreneurs, notamment dans les territoires ruraux et périphériques.
Mesure 4 : Nous renforcerons les aides au développement des TPE-PME-PMI. Nous élargirons la capacité de Bpifrance à financer seule une opération de financement d’une entreprise, si le projet économique de l’entreprise est viable et si l’entreprise apporte la preuve de quatre refus des banques d’intervenir en cofinancement.
Mesure 5 : Nous modulerons l’impôt pour favoriser les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices ou qui font le choix d’adopter un modèle d’intérêt général.
Mesure 6 : Avec le « Social Business Act », nous ferons de la commande publique un outil pour soutenir les PME-PMI-TPE et les modèles responsables.
Mesure 7 : Nous développerons la solidarité entre les entreprises grâce aux monnaies alternatives inter-entreprises.