Notre Histoire : la continuité

Depuis 1936, les idées et les élus socialistes ont permis aux Morcenais de s’émanciper de la domination d’une bourgeoisie aveugle. Depuis 1936, sauf l’intermède de l’occupation, 4 maires socialistes ont géré la commune : BROUSTE, SCOGNAMIGLIO, CROS et actuellement Jean Claude DEYRES.

11 secrétaires de section ont animé les réunions et les débats politiques dans la section et parfois au niveau fédéral : GILARD, MADRAY, CAZADE, DULOUE, MORASSIN, SCOGNAMIGLIO, DEYRES, TARIS, BISCAY, GUERET et aujourd’hui Paul CARRERE. Et soixante quinze ans après son avènement le socialisme est toujours bien vivant à MORCENX.

Hélas, au plan national, la droite sectaire a rallumé inconsciemment la lutte des classes dans une de ses formes les plus égoïstes et les plus injustes que nous ayons connues. PRAT disait déjà dans les années 50 que cette même droite n’était composée que de «  menteurs et de voleurs », des « bandits » ajoutait-il. Devant la politique de régression sociale de SARKOZY, diaboliquement pervers et habilement cynique, les socialistes se doivent de reprendre le combat et se révolter comme en 1909 et 1936. Il n’y a pas d’autre solution face à l’insolente dictature de l’argent qui se cache derrière la façade, hélas plus consensuelle d’une économie de marché en folie. Il n’y a pas d’autre solution face à cette droite soumise au despotisme des banquiers qui n’ont comme horizon que leurs ordinateurs, véritables miroirs de leurs spéculations, de leur cupidité et de leurs bonus. Oui cette société néolibérale repose qu’on le veuille ou pas sur la pire des idéologies conservatrices : l’idolâtrie du veau d’or !…Comme au temps de PRAT on reste sidéré par les criminelles spéculations de la misère d’aujourd’hui. Comment à la lumière de notre civilisation, cela est il encore possible ?…  

Dans la réalité, cette droite qui « veut moraliser le capitalisme » n’est elle pas elle-même immorale et parfois amorale, à tout le mois certains de ses membres éminents ?

Oui les socialistes landais et ceux de MORCENX en particulier relèveront le défi. Ils seront aux côtés de Martine AUBRY pour redonner au monde du travail sa noblesse, sa fierté, son enthousiasme et son « gnac ». En imposant les 35 heures au patronat, Martine AUBRY a su montrer qu’elle savait tenir tête aux plus grosses têtes du capitalisme et le baron SEILLIERES a dû capituler ; ce n’est pas rien ! On subodore chez elle la volonté, la persévérance et les qualités qui ont caractérisé ses brillants devanciers : JAURES, BLUM, MITTERRAND. Elle doit d’abord rassembler tous les socialistes et ensuite toute la gauche. Elle en a la capacité. Ici et maintenant tout devient possible.

Dès lors il est légitime de se poser la question : et demain ?

« Demain, comme hier, deux idéologies s’affronteront ; celle qui se moule ou se vautre dans l’argent, émanation d’une bourgeoisie aveugle et celle qui défend l’homme, soutenue par le peuple.

Demain, comme hier, si les militants restent fidèles aux idées et aux valeurs du « socialisme, s’ils servent l’homme, leur frère, avec générosité, ils connaîtront la raison « d’être et le besoin d’aimer ». Et demain comme hier, nous devrons nous battre. Le choix de société reste donc toujours entre capitalisme et socialisme. La crise dont on nous rabat les oreilles est en vérité celle du capitalisme. Elle doit nous ouvrir les yeux.

Avec les socialistes de MORCENX, nous devons mobiliser toutes les forces progressistes de gauche.

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